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et hors du stille de tout droit et raison, et le feroit venir a merchy; et, se ce ne vouloit faire et que le duc de Guerles son fils voulsist en son oppinion demourer par sa tres haultaine maniere et foible sens et conseil. ¶ Le duc de Julliers devoit jurer et seeller de renoncher a toutes aydes, soustenues et confort que faire luy pouroit, ne nul, ne nulle n’en feroit, mais luy seroit contraire et ennemy comme les autres en tant que de tenir et soustenir les gens du roy qui establis et ordonnés de demourer seroient cest yver en garnison ens ou paiis de Julliers pour faire guerre et frontiere a l’encontre du duc de Guerles, et trouveroient les gens du roy villes et chasteauls appareilliés et amiable recueillote. Ces deux prelats qui furent principalement appellés au conseil du roy pour tout ce remonstrer au duc de Julliers, ils luy remonstrerent a part et plusieurs autres raisons fondees sur ces articles, et tant que le duc de Julliers veoit bien que il convenoit que il le fesist, autrement sa terre estoit toute courue, gastee et exillee. La il accorda, jura et seella, et demoura bon amy au roy et a ses oncles, parmy tant que son paiis fut respité d’estre couru et exillié; mais vivres dont il y avoit grant habondance ou plat paiis, furent

tous habandonnés. Et la le duc de Julliers devint homs au roy de France, et releva la terre de Vierson seant entre Bloys et Berry, et soupa ce soir qui fut par ung jeudi, a la table du roy de France; et seoient a la table premierement l’arcevesque de Coulongne, l’evesque du Liege, le roy, le duc de Berry, le duc de Bourgoingne, le duc de Thouraine, le duc de Julliers et le duc de Bourbon. SHF 3-293 sync ¶ Ainsi se porterent lors ces ordonnances, et demoura en paix, par le moyen que

je vous dy, le duc de Julliers; mais le roy et les François se logierent par tout son paiis que ils trouverent bon, gras et raemply de vivres. Or devoit le duc de Julliers aler devers son fils le duc de Guerles, ainsi qu’il fist, mais ce ne fut pas si trestost, et advindrent premiers autres fais d’armes ou paiis, car ces Allemans qui sont convoiteux, se habandonnoient a la fois de nuit ou de matin, et venoient requerir les François jusques en leurs logeis, une fois a gaigne, l’autre a perte, et souvent en y avoit de prins, mais pour ung Allemant qui prins estoit, les Allemans prendoient quatre François, et firent ung jour monstres le connestable de France, le sire de Coucy, le duc de Loheraine, le mareschal de Blainville, messire Jehan de Vienne, messire pb 356 r

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