royaume de France. Et a toutes les choses
que nous devons renoncier par force du
dit traittié si avant que prouffiter pourra
a nostre dit frere et a ses hoirs. Et voulons
et acordons que par ces presentes le dit traitié
de paix et accort fait entre nous et nostre
dit frere, les subgiéz, alies et adherens
d’une part et d’autre ne soit quant aux
autres choses contenues en ycellui empiré
ou afoibli en aucune maniere mais voulons
et nous plaist qu’ilz soient et demeurent
en leur plaine forte et vertu. Toutes
lesquelles choses en ces presentes lettres escriptes
nous, roy d’Engleterre, dessus dis voulons
et ottroions et promettons loyaument
en bonne foy et par nostre serement fait sur
le corps de Dieu et sur saintes euvangiles
tenir, garder, entermer et acomplir sans
fraude et sans mal engin de nostre partie.
Et a ce et pour ce faire obligons a nostre
dit frere de France par noz dis foy et serement
et renonçons a toutes exceptions de fraude,
de decevance, de croix de pris et a prendre
et a empeter dispensation de pape ou
d’autre au contraire. Laquelle se empetree
estoit nous voulons estre nulle et de
nulle valeur et que nous ne nous en
puissions aidier et aux drois disans
general renonciation non valoir fors
en certaine maniere et a tout ce que nous
pourrions dire ou opposer au contraire
en jugement et de hors. En tesmoing
desquelles choses nous avons fait mettre
nostre grant seel a ces presentes lettres. Donnees
a Brethegny deléz Chartres, le XXe jour
du mois de may, l’an de grace Nostre Sire M
IIIC LX. SHF 1-476 sync Des IIII barons englois qui
jurerent a Paris le traittié fait a Bretigni.
Quant celle lettre, qui s’appelloit
l’une des chartres de la paix car
encore en y eut des autres faites et
seellees en celle annee en la ville de Calais
si comme je vous diray, fu gettee ou
minuee, on la moustra au roy d’Engleterre
et a son conseil. Lesquelx, quant ilz l’eu
rent oy lire, respondirent aux dis trait
teurs : "Elle nous plaist moult bien ainsi."
Lors fu ordonné que l’abbé de Clugny et