ses commis, deputéz ou of
ficiers, et a tous aultres qui
ne seroient bienvueillans
de nostre dit seigneur et
de nous.
Et nous ont fait serement
d’estre des or mais en avant
perpetuelement
bons, vrays
et loyaulx subgetz et obeys
sans de nostre dit seigneur comme
leur souverain et de ses
successeurs
roys de France,
et de nous, comme leurs
droitz
seigneur et dame, et de noz
successeurs contes de Flan
dres, et de
nous faire telz
services et a nos dis seigneurs,
comme bons subgetz doivent
faire a
leurs bons amis
seigneurs et dames, de garder
noz corps, honneurs, heritai
ges et
droitz, et empeschier
tous ceulx qui pourchasser y
vouldroient le contraire
et le faire
a nous sçavoir
ou a noz officiers, sauf leurs
franchises et previleges.
Item, que a ce que
nos dis
subgetz de nostre bonne ville
de Gand demourront
a tous
jours en bonne paix et la
vraye obeissance de nostre seigneur
le roy
et de nous
et de noz hoirs contes de
Flandres, pour eschiever tous
debatz
et dissencions qui pour
roien advenir, nous vou
lons et ordonnons que tous
les
articles et pointz dessus dis
soient
bien tenuz et gardéz
sans
enfraindre. Et deffen
dons a tous noz subgetz,
sur quanques ilz se peuent
meffaire
envers nous, que
pour occasion des debatz et
discencions devant dis, ilz ne
mesfacent ne facent mes
faire par voye indirecte ne
oblique, de fait ne de paroles,
aus
dis de Gand ne a leur com
plices, et ne leur dient
aulcuns obprobres, reproches
ne injures. Item, que, se
aulcuns faisoit le contraire
de ce que dessus
dit est, et que pour
nous de fait il injuriast
ne portast dommaige a
aulcuns de
Gand ou de leurs
complices, ou que aulcun
de
ceulx de Gand
ou de leurs
complices injuriast ou
feist dommaige a aulcuns
de ceulx
qui ont tenu nostre
partie, pour occasion des
debatz ou dissencions dessus dictes,
de celle offence, que, par la
congnoissance des officiers
du
seigneur et des loys a qui
il appartendra, le fait soit
criminel, le malfaiteur,
ses aidans
ou complices
et ceulx qui le recepvront,
sans fraude soient pugniz
en corps et en
biens comme
de paix enfrainte, tant par
la justice et officiers de
nous ou d’aultres
seigneurs, comme
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