pb 243 rtost le roy accordéz a la fille du duc de Lorraine.
Car elle
estoit moult
belle damoiselle et de son aage ou asséz pres, et de grant noble
generacion
de
ceulx de Blois. Et aussi fut parlé de la fille du
duc de Lenclastre, qui
puis fut royne de Portingal, mais on n’y
pouoit trouver nul bon moien pour leur
guerre.
Si convint
la chose demourer.
Or remist sus la
duchesse de
Brebant, quant
elle fut a
Cambray aux mariages dessus dis de
Bourgongne et
de Henault (et le roy de France et ses deux oncles y furent, le
duc
de Bourgongne et le dus de
Bourbon), le mariage de
Baviere, et dist
bien que c’estoit le plus
prouffitable et le plus honnorable, pour
la cause des aliances qui en pouoient descendre et
venir
des
Allemans, qu’elle seust a present pour le roy. "Voire, dame," res
pondirent les oncles du roy, "mais nous
n’en oyons nulles
nouvelles." "
Or vous taiséz," dist la duchesse, "je le feray traire
avant, et en orrés nouvelles en cest esté sans nulle faulte."
Les promesses de la duchesse furent averies.
Car elle fist tant
que le duc Fedris, son oncle, accorda a son frere le duc Estienne
de
l’amener, si comme vous oyéz et orréz ensuivant, et disoient
sur le chemin que ilz aloient en
pelerinage a
Saint Jehan d’Amiens.
Toutes gens le supposoient ainsi, que
les
Allemans vont voulen
tiers en pelerinage, et l’ont eu et tiennent d’usage.
SHF 2-448 sync
Quant le duc Fedric et
sa niepce
damoiselle Ysabel de Ba
viere orent esté
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