generacion
et de
ceulx de Blois.
Et aussi fut parlé de la fille
du duc de Lenclastre, qui puis
fut royne de Portingal, mais
on n’y pouoit trouver nul bon
moien pour leur guerre, sy
convint la chose demourer.
Or remist sus la
duchesse de
Brebant, quant elle fut a
Cambray aux mariaiges dessus dis de
Bourgongne et de Hainault
(et le roy de France et ses oncles
y furent, le
duc de Bourgongne et le duc
de Bourbon), le
mariaige de
Baviere, si dist
bien que c’estoit le
plus
prouffitable et le plus honnorable,
pour la cause des alliances
qui en pouoient
descendre
et venir des
Allemans, qu’elle
fut a present pour le roy. "Voire,
dame," respondirent les oncles
du roy, "nous n’en oyons nulles
nouvelles." "Or vous taiséz,"
dist la duchesse, "je le feray
traire avant, et en orréz
nouvelles en cest esté sans
nulles faultes." Les promesses
de la duchesse furent averies,
car elle fist
tant que le
duc Federich, son oncle, si
accorda en fina a son frere le duc
Estienne de la amener, si comme
vous oyéz et orréz ensuivant.
Et disoient sur
le chemin
qu’ilz alloient en pellerinaige
a
Saint Jehan d’Amiens. Toutes
gens le supposoient ainsi que
Allemans vont voullentiers
en
pelerinaige, et l’ont eu et